Lors de son intervention, François Beckersa réalisé un focus sur les publics scolaires précarisés et a donné quelques clés afin de parvenir à les mobiliser. Il s’agit d’un public éprouvant souvent des difficultés à s’identifier comme acteur de la société. L’idéal est donc d’orienter l’action éducative vers le développement de capacités écocitoyennes. En se basant sur les 3 sphères de l’environnement développées par Lucie Sauvé, François a souligné l’importance de situer l’action pédagogique en tenant compte des interactions de l’élève avec les autres, et avec son environnement. Enfin, plusieurs pistes plus concrètes ont été mises en avant, telles que : établir un lien de confiance avec le jeune pour ensuite le faire sortir de sa zone de confort, veiller à ce que le projet soit accessible et appartienne au groupe, ou encore, placer le jeune au centre de l’action plutôt que le résultat du projet.
Emeline nous a brièvement présenté un outil : « les saisons de l’engagement ». Celui-ci est utile pour l’enseignant comme pour l’élève afin de se situer et de constater qu’il existe mille et une façons de s’engager. Cet outil symbolise 4 types de modes d’engagement :
Cela fait plus de 10 ans que Fanny fait partie et gère l’éco-team de son établissement. Ce dernier présente un indice socio-économique faible, et les élèves sont très peu sensibilisés aux enjeux environnementaux.Mais cela n’empêche pas l’éco-team de rencontrer un franc succès. Depuis 2 ans, l’éco-team fonctionne sur base volontaire et accueille un grand nombre de volontaires. Plusieurs éléments permettent d’expliquer la réussite de ce projet. En voici quelques-uns :
A l’Institut Jean Jaurès de Charleroi, une green team a vu le jour il y a deux ans, coordonnée par Jonathan. Le projet est jusqu’à présent un vrai succès, malgré une petite baisse de régime due au COVID, et cela grâce à l’aide de la Cellule du Développement Durable de la province du Hainaut. Ils disposent également de périodes de cours de 45 minutes au lieu de 50, ce qui permet de dégager tous les jeudis après-midi pour de la remédiation, mais aussi pour les activités de la green team ! Parmi les projets qui les occupent actuellement, on retrouve la réalisation d’un jardin forêt pour lequel interviennent les professeurs de sciences et de mathématiques, la participation à l’assemblée provinciale des jeunes où leur élève représentant a déclaré l’urgence climatique, ou encore la création d’un tag végétal sur un mur de l’école.
Bref, à l’IJJ comme à l’EPSA, tous les ingrédients sont réunis pour faire de la mobilisation des jeunes une réussite. Ceux-ci se sentent motivés, leurs idées sont prises en compte et leurs actions sont valorisées. Voilà de beaux exemples à suivre et dont s’inspirer !
Retrouvez ces projets et bien d'autres sur le site web ECOLE durable.